Dossier

Focus sur PD-L1 dans les cancers du sein, ORL et digestifs

  • Le champ d'action du biomarqueur PD-L1 continue de s'étendre... Après le cancer du poumon, le mélanome, les cancers gynécologiques et les carcinomes urothéliaux, c'est au tour du cancer infiltrat du sein de phénotype triple-négatif, des carcinomes épidermoïdes ORL et des cancers du tractus digestif supérieur (estomac, œsophage) d'être concernés par les immunothérapies ciblant l'axe PD-L1/PD1. Cet article reprend la problématique de développement du biomarqueur PD-L1, à savoir les différentes techniques (i.e. clones d'anticorps anti-PD-L1) et les différents scores de lecture utilisés, face aux différentes molécules ciblant cette voie. Les essais cliniques et les perspectives de mise en place des immunothérapies, ciblant la voie PD-L1/PD1 dans les nouvelles indications (sein, ORL, tube digestif), sont également présentées.

L'expression de PD-L1 reste à ce jour le principal biomarqueur prédictif de réponse aux immunothérapies par anticorps monoclonaux anti-PD1 et anti-PD-L1. Alors que le test PD-L1 est utilisé en routine dans les cancers du poumon non à petites cellules, les résultats récents d'essais cliniques dans différents types tumoraux pourraient aboutir à la délivrance d'autorisations de mise sur le marché (AMM) conditionnées à l'expression de PD-L1 dans de nouvelles indications. Dans celles-ci, au contraire des cancers du poumon, l'évaluation de PD-L1 est réalisée avec des scores incluant l'expression par…

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Liens d'intérêt

M. Lacroix-Triki déclare avoir des liens d’intérêts avec les laboratoires Roche et Roche Diagnostics.
J. Adam déclare avoir des liens d’intérêts avec les laboratoires BMS, MSD, Roche, AstraZeneca et Bayer.