Dossier

Combinaisons d'immunothérapies et d'inhibiteurs de PARP dans les cancers urologiques avancés : affaire à suivre

Les inhibiteurs de PARP et l'immunothérapie ont chacun fait la preuve de leur intérêt en monothérapie dans les cancers de la prostate et les carcinomes urothéliaux. Divers mécanismes biologiques justifient d'essayer de combiner ces 2 types d'agents. Les premiers résultats sont prometteurs; toutefois, le niveau de preuve reste faible. Les données des études de phase III sont attendues. Elles proviendront probablement en premier lieu de l'étude randomisée combinant le pembrolizumab et l'olaparib dans les cancers de la prostate (NCT03834519).


Actuellement, les principales pistes de recherche sur les combinaisons avec l'immunothérapie (majoritairement par inhibiteur de checkpoints (points de contrôle) immunitaire (IPCI)), et les inhibiteurs de PARP (PARPi) dans les cancers urologiques portent sur les carcinomes urothéliaux et les cancers de la prostate, où de premières données sont déjà disponibles.Cet article s'attachera à décrire le rationnel biologique justifiant l'intérêt de ce type de combinaison puis donnera les résultats préliminaires disponibles dans divers cancers, et particulièrement les cancers de la prostate et les cancers…

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Liens d'intérêt

A. Thiery-Vuillemin déclare avoir des liens d’intérêts avec Astellas Pharma, lpsen Pharma, Janssen Biotech, Novartis, Sanofi Aventis (consultant), AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, F. Hoffmann-La Roche, Merck Sharp & Dohme, Pfizer (consultant et trajets), Janssen Pharmaceuticals (trajets) et Pfizer (support institutionnel).

L. Choffel déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.