Dossier

Pourquoi combiner inhibiteurs de points de contrôle immunitaire et inhibiteurs des tyrosine kinases dans la prise en charge des cancers génito-urinaires ?

  • La prise en charge des tumeurs urologiques a été révolutionnée ces dernières années avec l'émergence des inhibiteurs des tyrosine kinases, notamment ceux ciblant l'angiogenèse, puis avec l'essor de l'immunothérapie. Cependant, le pronostic des patients métastatiques reste sévère. Ainsi, de nouvelles stratégies thérapeutiques doivent être développées. La combinaison des inhibiteurs de tyrosine kinases et de l'immunothérapie est basée sur un rationnel biologique. Différentes combinaisons ont été évaluées ; elles présentent un net bénéfice clinique pour les patients et deviennent le nouveau standard dans la stratégie thérapeutique.

L'immunothérapie a bouleversé ces dernières années la prise en charge des patients atteints de cancer, avec un net bénéfice clinique [1]. Cependant, différents ­mécanismes de résistance ­primaire et secondaire aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire (IPCI) utilisés en monothérapie ont été identifiés (voir ­article de L. Mauge et al., p. 112). Afin de faire face à ces ­mécanismes, différentes ­stratégies ­thérapeutiques ont été ­développées. La ­combinaison d'IPCI et ­d'inhibiteurs des tyrosine kinases (ITK) en est une et est même ­devenue le standard de la prise en charge dans ­certains…

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Liens d'intérêt

C. Helissey déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi, Roche, Janssen, Astellas, AstraZeneca.