Dossier

Le pharmacien d'officine et la prise en charge du fumeur

  • À la suite de la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST) [2009], les missions de santé publique du pharmacien ont été renforcées et l'accompagnement des patients à l'officine (entre autres dans le cadre du sevrage tabagique) a été développé.
  • Cinq niveaux d'intervention du pharmacien d'officine ont été identifiés dans le sevrage tabagique : repérage précoce lors de la délivrance de médicaments et/ou par questionnement minimal systématique, conseils sur les bienfaits de l'arrêt du tabac, accompagnement à l'officine du fumeur vers le sevrage tabagique, orientation vers des structures médicalisées selon le profil du fumeur.
  • Il est nécessaire que soient rémunérées les missions d'accompagnement à l'officine vers le sevrage tabagique et que le statut de “pharmacien tabacologue” soit reconnu par les autorités sanitaires françaises.

En 2014, le Programme national de réduction du tabagisme (PNRT) positionne la réduction du tabagisme comme une priorité nationale, nécessitant l'implication de tous les professionnels de santé. Dans ce contexte, lors de la campagne “Moi(s) sans tabac” organisée en novembre 2016 par Santé publique France, de nombreux professionnels de santé, dont le pharmacien d'officine, se sont mobilisés. Face à ce défi collectif, le pharmacien a pu jouer pleinement son rôle d'acteur de santé publique et, ainsi, afficher son engagement dans l'aide à l'arrêt du tabac et/ou la prise en charge du fumeur à l'officine (1).…

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