Mise au point

Vieillesse, substances psychoactives et psychopathologie

  • L'usage de substances psychoactives persiste chez les aînés, avec divers produits et des présentations atypiques ou intriquées à d'autres pathologies.
  • La vieillesse n'est pas unique, quand différentes situations de vieillissement physique ou psychique, vont déterminer les effets plus ou moins marqués (jusqu'à l'ivresse) des consommations.
  • Les substances rencontrées sont d'abord l'alcool, les médicaments, puis le tabac et plus rarement des produits illicites. Leurs effets ne doivent pas être confondus avec les effets du vieillissement psychique ou des troubles psychopathologiques. Inversement, réduire en acte autothérapeutique toute consommation de substance chez un aîné est excessif.
  • Le modèle de complexité en santé est le plus opérant entre différents modes de vieillissement, psychopathologie et mésusage de substances. Alors, la reconnaissance de ces situations passe par un repérage opportuniste ou systématique, afin de ne pas méconnaître des situations de souffrance addictive.

Les consommations de substances psychoactives ne disparaissent pas avec l'âge, pas plus que les troubles de l'usage de substances ne s'éteignent avec la vieillesse. Leur présentation clinique change cependant, avec des tableaux moins typiques et des expressions symptomatiques parfois noyées parmi différents signes cliniques inhabituels, peu discriminants, ou amoindris, issus de contextes polypathologiques de plus en plus fréquents quand l'âge avance. Parmi toutes les possibles comorbidités, les présentations neuropsychocognitives de différentes affections prennent une place prédominante entre…

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P. Menecier déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.