Editorial

Obésité et transplantation


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L'obésité, définie comme un excès de masse grasse, est reconnue comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1998. Son impact sur la transplantation devient significatif. Aux États-Unis, où l'incidence de cette maladie atteint près de 40 % de la population, le nombre de transplantations hépatiques pour stéatohépatite non alcoolique (NASH) a augmenté de 500 % dans certains centres. En France, 15 % de la population adulte sont maintenant obèses. Les Anglo-Saxons résumeraient ainsi notre vision actuelle, en Europe, du problème de l'obésité en transplantation : “An elephant in a small room.” Il est effectivement temps de réfléchir et de codifier la prise en charge de cette maladie qui représente, certes, une nouvelle indication de greffe, mais aussi un obstacle à son traitement.


L'obésité, définie comme un excès de masse grasse, est reconnue comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1998. Son impact sur la transplantation devient significatif. Aux États-Unis, où l'incidence de cette maladie atteint près de 40 % de la population, le nombre de transplantations hépatiques pour stéatohépatite non alcoolique (NASH) a augmenté de 500 % dans certains centres. En France, 15 % de la population adulte sont maintenant obèses. Les Anglo-Saxons résumeraient ainsi notre vision actuelle, en Europe, du problème de l'obésité en transplantation : “An elephant in a small room.” Il est effectivement temps de réfléchir et de codifier la prise en charge de cette maladie qui représente, certes, une nouvelle indication de greffe, mais aussi un obstacle à son traitement.


Liens d'intérêt

O. Scatton déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.