Dossier

Transplantation pulmonaire et greffons de donneurs décédés après arrêt circulatoire

La transplantation pulmonaire à partir de donneurs décédés après arrêt circulatoire s’installe progressivement dans le paysage international de la transplantation pulmonaire. Le nombre de transplantations pulmonaires avec ce type de donneurs s’accroît chaque année, et plusieurs centaines d'entre elles ont été réalisées dans le monde en 2013. Les résultats de la greffe de poumons avec ce type de donneurs sont équivalents à ceux obtenus au cours des transplantations pulmonaires classiques à partir de donneurs décédés en état de mort encéphalique. Ce type de prélèvement est une des réponses à la question de la pénurie d’organes en général et de poumons en particulier. La France, après de nombreuses réunions visant à mettre sur pied des procédures consensuelles concernant les conditions de prélèvements des donneurs décédés après arrêt circulatoire contrôlé, pourrait commencer des programmes spécifiques de transplantations d’organes, et notamment de poumons au cours des prochains mois.


En 30 ans d’activité, la transplantation pulmonaire (TP) est devenue la thérapeutique reconnue et validée de la plupart des types d’insuffisance respiratoire chronique très évoluée chez les patients de moins de 65 ans. L’activité annuelle de TP augmente régulièrement pour atteindre près de 3 700 TP dans le monde en 2012 et 310 TP en France en 2013. Cette croissance s’appuie essentiellement sur l’obtention de greffons à partir de donneurs décédés en état de mort encéphalique (DDME). Mais la pénurie de greffons constatée dans tous les pays qui pratiquent…

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