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Le risan, c’est cicatrisant !
Le risankizumab est un anticorps ciblant la sous-unité p19 spécifique de l’IL-23. Chez les patients présentant une maladie de Crohn modérée à sévère, son efficacité contre placebo a été démontrée dans 2 études d’induction de phase III (MOTIVATE, incluant des patients non naïfs de biothérapie, et ADVANCE incluant des patients naïfs ou non de biothérapie) et une étude d'entretien (FORTIFY). Les patients répondeurs à la semaine 12 dans les études d’induction (risankizumab 1 200 mg ou 600 mg ou placebo i.v. toutes les 4 semaines) étaient re-randomisés pour recevoir en traitement d'entretien soit le risankizumab (360 mg ou 180 mg s.c. toutes les 8 semaines) soit le placebo, avec une évaluation clinique et endoscopique à la semaine 52.
Les auteurs rapportent ici les résultats endoscopiques du traitement par risankizumab versus placebo aux semaines 12 et 52, en fonction de l’exposition préalable aux biothérapies. La réponse endoscopique était définie par une diminution d’au moins 50 % du SES-CD par rapport à l’inclusion, et la rémission endoscopique était définie par un score SES-CD ≤ 4.
En conclusion, le risankizumab permet l’obtention d’une réponse et d’une rémission endoscopique aux semaines 12 et 52, y compris chez les patients ayant une maladie de Crohn préalablement traités par une biothérapie, ce qui va probablement constituer la population éligible à ce traitement, en France, dans les mois à venir.