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Le cortisol, ça pulse !

D’après Lightman S et al., session plénière, actualisé

Le fait que la sécrétion surrénalienne soit sous la dépendance de l’ACTH hypophysaire n’est nouveau pour personne, mais qui sait que la sécrétion du cortisol est pulsatile ? En plus du rythme circadien, le cortisol a donc un rythme ultradien. Et ces pulses ont un rôle majeur, comme le montrent les études comparant l’administration de cortisol en continu ou en pulses chez les patients addisoniens. L’administration pulsatile active certains clock gènes et permet d’améliorer les capacités cognitives ainsi que les performances émotionnelles. Les études en IRM fonctionnelle confirment en effet une activation plus importante de l’insula et du striatum en cas de schéma pulsatile. Pour étudier cette sécrétion de manière fine, l’orateur et son équipe ont mis au point une technique permettant, par la pose d’un petit cathéter sous-cutané, la mesure en continu du cortisol intratissulaire. Ce système, en cours de développement, a permis de confirmer que non seulement le cortisol est sécrété de manière indépendante du rythme circadien chez le nouveau-né, mais également que les taux de cortisone sont élevés, du fait d’une plus forte activité de la 11βHSD2, à cette période de la vie. Il ne faut donc pas lésiner pour les doses de corticoïdes chez le nouveau-né !