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(Encore) une nouvelle cause de PAL basse... très fréquente et très connue celle-ci !

D’après Bakhtiani P et al., abstr. LB051, actualisé

Depuis quelques années, on assiste (et participe) à une vaste campagne de sensibilisation des pédiatres sur les taux bas de phosphatases alcalines (PAL). Il existe un algorithme très utile, écrit par J.P. Salles, qui permet de s’orienter face à cette anomalie biologique (Pas à Pas de la Société française de pédiatrie : http://pap-pediatrie.fr). Un autre est même publié dans une grande revue (V. Saraff, J. Pediatr, 2016). Ces algorithmes citent, entre autres causes, diverses carences nutritionnelles, des pathologies hépatiques et la célèbre, mais très rare, hypophosphatasie.

Voilà qu’on découvre au fin fond d’un immense hall, un poster nous rapportant le cas d’une fille de 9 ans. Elle consulte pour ralentissement de la vitesse de croissance et des douleurs osseuses non spécifiques. Les premières explorations retrouvent un faible niveau de PAL (confirmé sur plusieurs prélèvements) et un taux d’IGF-1 à -2,2 DS. La poursuite des explorations permet d’exclure toute carence, et l’analyse du gène ALPL est normale. En revanche, le diagnostic de déficit en GH est posé. Sous traitement substitutif, la patiente amorce un rapide rattrapage de la vitesse de croissance, et les PAL se normalisent en 2 mois. Les PAL resteront toujours normales chez elle par la suite.

Cette description n’est pas très étonnante quand on sait que les PAL sont un marqueur de la formation osseuse, et que la GH est essentielle à la croissance des os. 

Le déficit en GH, au vu de sa fréquence, mériterait sa place dans les algorithmes sur le taux bas de PAL.