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Efficacité de l’injection intralésionnelle de corticoïdes au cours de l’hidradénite suppurée sévère : série de 247 lésions !

D’après Salvador-Rodriguez L et al., abstr P0050, actualisé

Deux équipes, espagnole et allemande, se sont regroupées pour cette étude à l’effectif très impressionnant. Les injections intralésionnelles de corticoïdes sont peu pratiquées en France, alors qu’elles le sont largement chez nos 2 voisins. Les études dont nous disposons actuellement évaluent seulement la technique sur une durée courte, pour traiter la douleur aiguë, et les recommandations de Alliance (recommandations internationales sur l’HS, JEADV Sept 2018) n’accordent qu’un grade 4 à cette utilisation, ce qui témoigne des doutes encore présents sur son intérêt réel.

Il s’agissait d’une étude prospective avec injections dans les types de lésion suivants : nodules inflammatoires, abcès, fistules drainantes. Le suivi était de 104 semaines.

L’échographie était utilisée pour mieux décrire l’extension des lésions. La stadification IHS4 (International Hidradenitis Suppurativa Severiry Score) et l’échelle NRS douleur étaient les marqueurs cliniques.

Les résultats sont nets et parlants : il s’agit d’abord de la plus grande étude jamais faite sur le sujet. Le taux de réponse complète est surtout impressionnant pour les nodules inflammatoires avec 81 % de réponse complète.

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L’échelle de douleur et le score ISH4 sont également significativement diminués.

Cette étude est importante pour nous Français. En effet, les résultats sont nets et permettent d’éviter des chirurgies itératives en urgence, avec un bon maintien de la réponse dans le temps. Mais surtout, nous pouvons utiliser davantage cette option qui est peu pratiquée chez nous, probablement à tort.


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