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La localisation du mélanome a-t-elle une influence sur le risque de métastases à distance ?

D’après Al Abadie M et al., abstr P0672, actualisé

Les progrès thérapeutiques récents ont révolutionné la prise en charge du mélanome, aussi bien les immunothérapies que les thérapies ciblées. Mais quels que soient les progrès thérapeutiques, quelles sont les topographies les plus à risque en termes de métastases ? La question reste en suspens, et cette équipe britannique a tenté d’y répondre. Ils ont ainsi suivi tous les mélanomes vus pour la première fois pendant une période de 6 mois.

45 malades ont ainsi été inclus, et séparés en 2 groupes topographiques : au-dessus et en dessous du cou.

Sur les 37 patients du groupe en dessous du cou, 10 mélanomes étaient in situ et 15 au stade T1b, donc non éligibles pour un ganglion sentinelle. 

  • Sur les 37 patients avec mélanome au-dessous du cou, aucun n’a eu de métastases et seul un malade a eu un ganglion sentinelle positif (soit 2,7 %).
  • Parmi les 8 au-dessus du cou (cou compris), 2 avaient des ganglions sentinelles positifs et des métastases à distance (25 %).

Cette étude semble donc confirmer notre impression clinique que les mélanomes situés au-dessus du cou (cou compris) sont plus méchants avec un risque plus élevé de métastases comparé aux autres. L’étude est certes asymétrique car il y avait plus de mélanomes en dessous du cou, mais cette tendance doit nous inciter à être particulièrement vigilants pour les mélanomes de la tête et du cou.


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