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Vers la fin des onychomycoses ?

D’après Saunte D et al., abstr. D1T01.1H, actualisé

Les onychomycoses représentent 50 % des pathologies unguéales toutes causes confondues et touchent 4 à 9 % de la population générale (80-90 % de dermatophytes). L’efficacité du traitement peut être influencée par l’agent causal, la résistance (primaire ou secondaire) aux traitements et la présence de biofilm. Les traitements actuellement à disposition du dermatologue sont principalement les antifongiques locaux et per os. Parmi les traitements per os classiques, la terbinafine, le fluconazole et l’itraconazole ne permettent pas une guérison complète (mycologique et clinique) que dans 38 %, 28-36 % et 14 % des cas respectivement. Au vu de leur modeste efficacité et de leurs effets indésirables, de nouveaux traitements sont donc nécessaires.

Le VT-1161 est un antifongique oral actif sur les dermatophytes et sur Candida spp. Lors d’une phase 2b, le VT-1161 (une prise par semaine) permettait une guérison complète dans 32-40 % des cas après 60 semaines de traitement. Les effets indésirables étaient minimes avec 2 % de nausée, constipation et dysgueusie. Il n’y avait pas d’atteinte hépatique ni d’allongement du QT. 

Un nouveau triazolé, le fosravuconazole L-lysine éthanol a également été testé en phase 3. Sa prise quotidienne pendant 12 semaines permettait une guérison complète dans 60 % des cas à la semaine 48, associée à une perturbation du bilan hépatique chez 19 % des patients.

Concernant les traitements topiques, leur efficacité est résumée dans le tableau ci-dessous. Une formulation topique de terbinafine (MOB015B) est actuellement en phase 3 avec l’objectif d’inclure 800 patients (résultats attendus pour 2020).

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Le traitement de l’onychomycose reste à ce jour un challenge avec un taux d’échec très élevé. Les nouveaux traitements topiques devront pouvoir pénétrer et imprégner l’ongle pour augmenter leur efficacité. Quant aux traitements per os, ils devront être plus efficaces que les actuels avec moins d’effets indésirables (en particulier hépatique) et d’interactions médicamenteuses.


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