Édition virtuelle, 27 septembre - 1er octobre 2021
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DAPA-CKD : efficacité et tolérance de la dapagliflozine en fonction du taux d’albuminurie initial
La dapagliflozine a permis de réduire le risque d’insuffisance rénale et d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque (IC) chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC), avec ou sans DT2, dans l’essai DAPA-CKD. Les patients souffrant d’IRC et présentant des taux élevés d’albuminurie ont un risque plus important d’insuffisance rénale et d’hospitalisation pour IC. Cette analyse complémentaire de DAPA-CKD a évalué l’efficacité et la tolérance de la dapagliflozine en fonction du taux d’albuminurie à l’inclusion. Pour rappel, DAPA-CKD est un essai randomisé, contrôlé versus placebo qui a inclus des adultes atteints d’IRC avec albuminurie (rapport albumine urinaire/créatinine [UACR] : 200-5 000 mg/g ; débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] : 25-75 mL/min/1,73m2). Ils ont été randomisés pour recevoir de la dapagliflozine 10 mg/j ou un placebo. Le critère principal d’évaluation était un critère composite associant : réduction ≥ 50 % du DFGe, insuffisance rénale terminale (IRT) et décès d’origine rénale ou cardiovasculaire. Pour cette analyse complémentaire, un modèle proportionnel de Cox a été utilisé pour évaluer les effets relatifs et absolus de la dapagliflozine dans différents sous-groupes d’UACR initiale ≤ 1 000, > 1 000-≤ 3 500, > 3 500 mg/g. Au moment de la randomisation, 2 225 (51,7 %), 1 764 (41,0 %) et 315 (7,3 %) patients avaient un taux d’UACR ≤ 1 000, > 1 000-≤ 3 500, > 3 500 mg/g, respectivement. La dapagliflozine a réduit le risque relatif pour le critère principal et les critères secondaires de manière cohérente dans tous les sous-groupes (tous p-interaction > 0,59). Les réductions du risque absolu pour le critère principal étaient plus importantes dans les sous-groupes avec des valeurs plus élevées d’UACR : 3,5 % (IC95 : 1,6-5,4), 6,9 % (IC95 : 3,6-10,1) et 13,8 % (IC95 : 3,0-24,5 ; p-interaction = 0,02), respectivement (figure 1).
Lorsque les données des patients avec et sans DT2 ont été analysées de façon séparée, la réduction du risque relatif avec la dapagliflozine sur le critère principal était cohérente dans tous les sous-groupes d’UACR (p-interaction > 0,43) (figure 2).
La proportion de patients qui ont présenté des effets indésirables (EI) ayant entraîné l’arrêt du traitement ou des EI graves était comparable dans tous les sous-groupes d’UACR. En définitive, cette analyse complémentaire confirme l’efficacité et la tolérance de la dapagliflozine quel que soit le niveau initial d’UACR chez des patients en IRC (stades II à IV) et ce, qu’ils soient ou non diabétiques.
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