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Intérêt des DLI prophylactiques après FLAMSA-RIC

D'après Schmid C et al., abstr. WP3-3, actualisé

Au cours de la session de l’Acute Leukemia Working Party (ALWP) consacrée à l’immunothérapie post-allogreffe, C. Schmid a présenté les résultats d’une étude cas-témoins concernant les DLI prophylactiques. En effet, même si cette approche semble intéressante, il est difficile de les réaliser tôt (< J120) et les seules études prospectives actuellement disponibles ont été réalisées avec des DLI mobilisées sous G-CSF.
Les cas de 103 patients en réponse complète hématologique et avec une MRD négative, un chimérisme complet donneur et ne présentant pas de signe de GvH ont donc été repris. Ces patients ont été matchés à 89 sujets contrôles de la base de données de l’ALWP, n’ayant pas reçu de DLI prophylactique (pDLI). Avec un suivi médian de 5 ans, l’analyse de la survie, de la mortalité non liée à la rechute et de la rechute réalisées sur l’ensemble de la cohorte, il n’y a aucune différence entre le groupe pDLI et le groupe contrôle. En revanche, dans le sous-groupe des LAM de haut risque (catégorie ELN ou allogreffe en progression), les pDLI améliorent significativement la SG.
Ces données confortent l’impression que les pDLI améliorent le devenir des patients à haut risque de rechute. Elles ne semblent pas s’accompagner d’un excès de NRM, notamment liée à la GvH même si ces résultats n’ont pas été discutés spécifiquement. Actuellement, l’ALWP recommande seulement les DLI préemptives, fondées sur la MRD et l’augmentation de la fraction receveur sur le chimérisme (Tsirigotis et al. BMT 2016). Il faudra probablement attendre les résultats du BIG pour avoir des données prospectives évaluant les pDLI sur une grande cohorte.

07-JBM-WP3-3-01

Diaporama WP3-3

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