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Devenir des patients allogreffés VIH positifs

D’après Duarte RF et al., abstr. O002, actualisé

L’avènement  de la trithérapie a profondément modifié le devenir des patients séropositifs pour le VIH. Alors que des études sur l’autogreffe ont montré des résultats superposables chez les patients VIH positifs aux patients VIH négatifs, très peu de données sont disponibles en ce qui concerne l’allogreffe. 

R.F. Duarte et al. ont  rapporté, de façon rétrospective, le devenir de 144 patients VIH+ allogreffés entre 1997 et 2018 et ont fait une analyse appariée avec des patients VIH négatifs. Plus de la moitié a été allogreffée pour une LAM ou un SMD. La médiane d’âge est de 42 ans (0-69). Il faut souligner que 19 patients étaient âgés de moins de 18 ans.  Les donneurs étaient géno-identiques dans 50 % des cas et de fichier dans 35 % des cas. Il faut noter que plus de la moitié des patients ont reçu un conditionnement myéloablatif. La non-prise était plus fréquente chez les patients VIH+, l’incidence cumulée de GVH aiguë de grade 3-4 était supérieure chez les patients VIH+ (18 versus 10 % ; p = 0,02). La mortalité non liée à la rechute (NRM) à J100 et à 2 ans était significativement supérieure chez les patients VIH+ (figure 1A). La rechute était en revanche similaire. Au final, à 2 ans, la survie sans maladie est de 40 % chez les patients VIH+ versus 56 % si VIH négatif (p < 0,001) et la survie globale est nettement inférieure chez les patients allogreffés VIH+ (48 versus 61 % ; p = 0,001) (figure 1B).

Ces données montrent la faisabilité de l’allogreffe chez les patients VIH+, mais aussi un risque majeur de mortalité liée à la procédure par rapport aux patients VIH négatifs.  L’intensité de conditionnement pourrait être particulièrement importante à discuter chez ces patients. 

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