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Un lien entre la décroissance de la charge virale et le pourcentage de patients hospitalisés en USI

D’après Piubelli C et al., abstr. 00682, actualisé

En mars 2020, l’Italie était un des pays les plus touchés par l’épidémie de SARS-CoV-2, puis le nombre de cas a régulièrement diminué jusqu’à la fin du mois de mai. L’objectif de cette étude était d’évaluer la relation entre la sévérité des manifestations cliniques et de la charge virale au cours du temps, au cours d’une période épidémiologique de transition allant d’une situation de risque élevé à faible de transmission. Les auteurs ont analysé 373 cas de Covid-19 admis dans le service d’urgence d’un hôpital de Calabre et le pourcentage de patients ayant nécessité une admission en unité de soins intensifs (USI). Ce pourcentage de patients a diminué de façon significative de 6,7 % en mars à 1,1 % en avril et 0 en mai (p = 0,0067) (tableau)

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Pour la charge virale, il a été constaté une diminution globale des valeurs médianes entre mars et mai, avec une différence statistiquement significative entre mars et avril (p = 0,003) (figure). Cette différence n’est pas retrouvée chez les patients hospitalisés en USI (p = 0,8910), alors qu’elle l’est pour les patients qui n’ont pas été hospitalisés en USI (p < 0,001).

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