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Comment ne pas se perdre dans les recommandations sur hyperthyroïdie et grossesse ?

D'après Andersen SL, abstr. S5.1, actualiséAccéder à l’abstract

L'hyperthyroïdie en début de grossesse doit être diagnostiquée et prise en charge de manière adéquate pour prévenir les complications tant maternelles que fœtales. Après un bref rappel de la physiologie thyroïdienne du début de grossesse et de la démarche étiologique des hyperthyroïdies maternelles, S. L. Andersen a fait une excellente synthèse sur le challenge de la prise en charge thérapeutique de la maladie de Basedow en début de grossesse, en lien avec le risque tératogène des antithyroïdiens de synthèse (ATS) connu depuis presque 50 ans. Au vu des différentes études sur le sujet publiées depuis 10 ans, les recommandations des sociétés savantes ont été modifiées en 2011-2012 (passage au propylthiouracile ou PTU), puis en 2016-2018 (PTU ou arrêt ATS).

Depuis, le risque tératogène potentiel du PTU semble se confirmer d'après 2 études très récentes (figure), mais l'hyperthyroïdie maternelle mise en doute un moment (lors de l'arrêt de traitement ou au changement de molécule) ne l'est pas (Andersen SL, Andersen S, Thyroid Res2020). Doit-on se tourner vers d'autres options de traitement comme certains le proposent ? Quelle est la meilleure fenêtre chronologique pour changer de traitement, et avec quelle dose ? Les études se poursuivent, et il est certain que nos guidelines vont encore se modifier...

ECE 2020-I0_01