8th Congress of the Americas and European Committee for Treatment and Research in Multiple Sclerosis
Edition virtuelle, 11-13 et 26 septembre 2020
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Étude BABYZUMAB
La grossesse est une période où l’activité inflammatoire de la SEP tend à diminuer. Cependant, cette tendance peut être totalement contrebalancée par la reprise d’activité susceptible de survenir après l'arrêt du natalizumab (NTZ). La stratégie optimale vis-à-vis du NTZ en cas de grossesse ou de projet de grossesse reste à définir.
BABYZUMAB est une étude rétrospective de l’OFSEP décrivant l’activité de la SEP pendant la grossesse et le post-partum selon 3 stratégies différentes vis-à-vis du NTZ :
• groupe 1 : poursuite du NTZ durant toute la grossesse et le post-partum ;
• groupe 2 : poursuite du NTZ pendant une partie de la grossesse avec 3 à 6 mois d’exposition ;
• groupe 3 : arrêt du NTZ avant le début de la grossesse.
Le critère principal de jugement était le taux annualisé de poussées sur une période de 2 ans s’étendant de 9 mois avant la grossesse à 15 mois après le début de la grossesse. Au total, 117 patientes ont été incluses : 29 dans le groupe 1, 46 dans le groupe 2 et 42 dans le groupe 3. Le taux annualisé de poussées durant la période d’intérêt était de 0,078 dans le groupe 1, 0,308 dans le groupe 2 et 0,456 dans le groupe 3 (p = 0,007) (figure 1).
En analyse multivariée, seule la stratégie thérapeutique (groupe) était associée au taux annualisé de poussées et au délai de survenue d’une première poussée (figure 2).
Les données de sécurité pour la mère et l’enfant sont en cours d’analyse. Sur 21 grossesses déjà étudiées avec exposition au NTZ durant toute la grossesse, aucun cas de malformation ni de prématurité n’a été identifié. En revanche, comme attendu, des anomalies hématologiques ont été observées chez un peu plus de la moitié des nouveaux-nés (figure 3).
Ce travail apporte des données importantes pour optimiser la gestion du NTZ chez les patientes ayant un projet de grossesse. La question n’est plus de savoir s’il faut arrêter le NTZ avant la grossesse, mais s’il faut vraiment l’arrêter pendant la grossesse et, si oui, à quel moment.
Compte tenu des implications différentes sur le contrôle de la pathologie pendant la grossesse (du fait de la pharmacodynamique du NTZ), on pourrait regretter que le groupe 2 n’ait pas été divisé en un groupe avec exposition au NTZ au premier trimestre de la grossesse et un groupe avec exposition au NTZ aux premier et deuxième trimestres de la grossesse. Mais les effectifs auraient alors été probablement trop faibles pour les analyses statistiques prévues.
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