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Escapade sur les plateaux

D’après Jager U et al., abstr. 004 et Jacobson CA et al., abst. 012, actualisés

En ces temps confinés, les suivis à long terme des essais JULIET et ZUMA-1 nous offrent une vue imprenable sur des plateaux plutôt ensoleillés.

Paolo Corradini présentait le suivi à 40 mois de l’essai JULIET testant tisagenlecleucel chez 115 patients avec un lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC) en échec après au moins 2 lignes thérapeutiques. La survie sans progression à 3 ans était de 31 %. Celle-ci était significativement supérieure dans le groupe de patients ayant, sur le prélèvement tumoral préthérapeutique, un statut Myc négatif (< 40 % en immunohistochimie), un taux d’infiltration par des lymphocytes T CD3+ > 3 % et un taux de lymphocytes T LAG3+ < 20 % (figure 1). Ces 2 derniers marqueurs étaient significativement associés à la survie globale en analyse univariée. Ces données intéressantes, qui pourraient permettre d’améliorer la sélection des patients pouvant bénéficier du traitement par tisagenlecleucel, méritent d’être confirmées sur de plus larges effectifs et en analyse multivariée.

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Le suivi à 4 ans de l’essai ZUMA-1, présenté en poster par Caron Jacobson, confirmait les bons résultats d’axicabtagene ciloleucel chez les 111 patients inclus, atteints de lymphome B à grandes cellules en échec après 2 lignes antérieures. La survie globale à 4 ans est estimée à 44 % (figure 2). Aucun évènement indésirable grave n’a été rapporté dans le suivi entre 2 et 4 ans et aucun cas de néoplasie secondaire relié à axicabtagene ciloleucel sur l’ensemble de l’étude. Une reconstitution lymphocytaire B polyclonale sanguine était observée chez 91 % des patients toujours en réponse et évaluables à 3 ans (n = 21/23), dont 67 % de patients (n = 14/21) chez qui on détectait toujours une trace moléculaire des cellules CAR T dans le sang.

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