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Un « défribrosant » pour la myélofibrose

D’après Verstovsek S et al., abstr. S828, actualisé

Ce matin ont été présentés les résultats de l’étude de phase II proposant le PRM-151 à des patients atteints de myélofibrose en échec ou ne pouvant pas recevoir de ruxolitinib. Cette étude prévoyait une stratification sur l’anémie et sur la thrombopénie. Le PRM-51 est un, ce que l’on pourrait appeler, agent « défibrosant » car il cible non pas les cellules hématopoïétiques, mais les macrophages, avec pour objectif de réduire la myélofibrose en s'attaquant à la néo-synthèse de collagène.

Il s’agissait de patients ayant reçus au moins déjà 2 lignes de traitement, anémiques (Hb <10g/dl) dans 84%, thrombopéniques (plaquettes < 50 G/L) dans 90% et ayant une splénomégalie dans 80% des cas.  Trois doses ont été testées et la dose retenue pour la suite du développement sera probablement de 10mg/kg. 53% des pts ont réalisé leurs cycles complets (9 cycles de 4 semaines) et sont donc évaluables. La tolérance clinique est acceptable avec peu d’effets indésirables de grade 3 et 4. Chez 30% des patients il a été observé une réduction de la fibrose médullaire (BOM/3mois), les autres ayant une stabilisation de leur fibrose. Le résultat intéressant est l’amélioration du taux d’hémoglobine (Figure 1) avec 22% de patients répondeurs dont 1/3 sont devenus indépendants des transfusions et du chiffre de plaquettes avec 36% de répondeurs (Figure 2) dont la moitié sont devenus indépendants transfusionnels. A ces résultats intéressants sur les cytopénies s’associent une amélioration de la qualité de vie chez 55% des patients et une diminution de la splénomégalie chez 41% des patients. Il s’agit donc d’une molécule prometteuse dont nous attendons l’ouverture de futures études. 

02-J2-LL-S828-01

02-J2-LL-S828-02

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