• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine
  • Avec le soutien institutionnel de
    Sandoz

La place de bosutinib dans la LMC se précise

D'après Brümmendorf T et al., abstr. PF413 ; Brümmendorf T et al., abstr. PS1195 ; Hochhaus A et al., abstr. PS1176 ; Brümmendorf T et al., abstr. PF415, actualisés

Le bosutinib (BOS) est approuvé en première et deuxième lignes de traitement de la leucémie myéloïde chronique. Du fait de ses effets indésirables (EI) digestifs et hépatiques, qui le démarquent des autres inhibiteurs de tyrosine-kinase (ITK) de 2ème génération, mais ont été initialement jugés dissuasifs, il a une place à trouver au sein de l’offre thérapeutique, en particulier pour les patients à risque cardio-vasculaire (CV). 

En première ligne, l’étude randomisée BFORE a comparé imatinib (IMA) 400 mg/j vs BOS 400 mg/j. Son analyse à 3 ans confirme la sécurité CV de BOS, avec un nombre d’évènements faible et équivalent dans les deux bras (tableau).  Il avait déjà été montré que les EI (digestifs pour BOS, musculo-squelettiques et oedèmes pour IMA) étaient compatibles avec le maintien ou l’amélioration de la qualité de vie après 12 mois. Une nouvelle analyse précise ici la cinétique de ce bénéfice, plus rapide pour BOS à un moment donné, équivalente pour BOS et IMA en terme d’amélioration confirmée lors de 2 visites consécutives. 

01-J3-FH-Bosutinib-01

En deuxième ligne, l’étude de phase 2 BYOND a recruté des patients intolérants ou résistants à d’autres ITK. La cohorte de phase chronique présente 156 patients d’âge médian 61 ans, dont 53% résistants (47% à tous les ITK). Avec un suivi minimal d’un an et médian de 30 mois, 44% des patients sont toujours sous BOS, et les résultats confirment l’efficacité du traitement initié à 500 mg/j : taux cumulatifs de réponse cytogénétique complète de 46% chez le patents résistants, 81% chez les intolérants ; taux de réponse moléculaire majeure également élevés (figure) ; aucune progression en phase avancée ; survie à 1 an de 98%. Le fait que la dose médiane soit de 313 mg/j souligne l’intérêt d’analyser l’impact des réductions de dose, rapporté dans une autre communication. Il en ressort que la dose médiane est plus élevée chez les patients traités pour résistance aux ITK précédents (405 mg/j) vs intolérance (202 mg/j), la durée de traitement identique (24 mois).  Après réduction de dose, la fréquence des EI digestifs et hépatiques diminue de 10%, et la perte de réponse cytogénétique complète et/ou moléculaire majeure affecte moins de 10% des patients. 

Ces données, ainsi que des recommandations en préparation par le groupe FILMC, devraient contribuer à une meilleure gestion de ce médicament. 

01-J3-FH-Bosutinib-02

Découvrez nos publications