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Premières données de « vie réelle » pour les CAR-T cells en France dans les lymphomes !

D’après Thieblemont C et al., abstr. S1600, actualisé

Catherine Thieblemont a présenté en session orale les premières données concernant l’utilisation des CAR T-Cells en France, hors essai clinique, pour le traitement des lymphomes B diffus à grandes cellules en rechute/réfractaires. Les données présentées ont concerné 60 patients (pts)  éligibles au traitement entre juillet et décembre 2018, pris en charge dans 5 centres (Paris (Saint-Louis), Lyon, Nantes, Lille et Montpellier). Les caractéristiques des pts sont assez similaires à celles des pts inclus dans les essais ZUMA 1 et JULIET avec un âge médian de 53 ans. 53% des patients avaient un score IPI 3 ou 4. Le nombre médian de lignes de traitements antérieurs était de 4 (extrêmes : 2-8) et 68% des patients étaient réfractaires à au moins 2 lignes antérieures de traitement. Un patient n’a pas pu être collecté et 6 n’ont pas pu être réinjectés en raison d’une progression de la maladie. Le délai médian entre la cytaphérèse et la réinjection du médicament était de 40 jours (extrêmes : 30-132), soit des délais plus importants que ceux rapportés dans les essais réalisés aux Etats-Unis. De ce fait, tous les patients (sauf 2) ont dû bénéficier d’une chimiothérapie d’attente. A 3 mois, le taux de survie sans progression était de 54% et le taux de survie globale (SG) de 82%. Les paramètres influençant négativement la SG étaient, au moment de l’éligibilité, un nombre de lignes de traitements antérieurs > 4, un statut OMS > 1 et la présence d’une infection évolutive. Ces données de vie réelle démontrent donc la faisabilité du traitement hors essais cliniques, confirment les bons résultats obtenus dans les essais et illustrent la nécessité de sélectionner attentivement les patients éligibles à ces traitements.

02-J3-LMF-S1600-01


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