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LAL avec fusions de la classe ABL : les ITK font leurs preuves

D’après Moorman A et al., abstr. S117, actualisé

Un gène de fusion impliquant la « famille ABL », PGGFRA, PDGFRB, CSF1R, ABL1, ABL2, est présent dans certaines LAL T et B, dont une partie des LAL B Ph-like. La question se pose d’associer des inhibiteurs de kinases (ITK) à la chimiothérapie de première ligne dans ce groupe de haut risque (niveaux élevés de MRD, risque de rechute accru, survie plus courte), quelques cas cliniques ayant montré leur effet en situation de rechute ou réfractaire. 

Le protocole britannique UKALL2011 s’adresse à des enfants et jeunes adultes de 1 à 25 ans. Une fusion de la classe ABL a été identifiée chez certains patients répondeurs lents (MRD > 1 % à l’issue de l’induction) (figure 1), avec une médiane d’âge de 9 ans (1-23). Les patients identifiés de manière prospective ont reçu de l’imatinib (300-600 mg/j) dès la fin de l’induction, en association à une chimiothérapie intensive au choix de l’investigateur, sans excès de toxicité à l’exception d’un cas, alors que les patients identifiés rétrospectivement avaient reçu la seule chimiothérapie post-induction protocolaire. La principale différence entre ces deux groupes est la fréquence de la fusion EBF1-PDGFRB, associée à des niveaux de MRD particulièrement élevés, en défaveur du “groupe ITK précoce” (8/13 vs 2/8). Avec un suivi médian de 2,6 ans, le bénéfice de l’ITK est net (figure 2)

Bien que cette étude concerne un petit effectif, essentiellement pédiatrique, avec des limites liées à la démarche de recherche des fusions ABL et à l’hétérogénéité de la chimiothérapie de consolidation, elle apporte des arguments pour un diagnostic et un traitement avec ITK précoces, prévus par le protocole pédiatrique ALLTogether 01. 

Diapositive1

Diapositive2

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