D’après le congrès de l’European Hematology Association
Édition virtuelle, 9-17 juin 2021
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Les bons vont toujours mieux…
L’essai QUAZAR-AML001 a montré le bénéfice d’un traitement de maintenance par de l’azacytidine orale dans des LAM de sujets de plus de 55 ans, de risque cytogénétique intermédiaire ou défavorable, en rémission complète après chimiothérapie intensive. H. Döhner présente lors de cet EHA les résultats de cet essai selon le statut moléculaire des patients au diagnostic, en regardant plus précisément les statuts NPM1 et FLT3. Pour rappel, dans cet essai, les patients étaient randomisés dans les 4 mois après la rémission complète (RC et RCi) entre l’azacytidine orale et un placebo.
Sur les 472 patients inclus, 469 ont eu une évaluation moléculaire retrouvant 137 mutations de NPM1 (NPM1+) et 66 mutations de FLT3 (FLT3+), dont 30 patients avaient une combinaison (NPM1+/FLT3+). Parmi ces patients NPM1+, le bénéfice en survie de la maintenance est important, avec une survie médiane de 47,2 mois avec maintenance versus 15,9 mois avec placebo. Dans la population non NPM1+, le bénéfice persiste, mais de façon moindre, avec une survie médiane de 19,6 mois (maintenance) et 14,6 mois (placebo). Pour le statut FLT3+, la survie globale et la survie sans rechute sont prolongées dans le bras maintenance versus placebo (28,2 et 23,1 mois versus 9,7 et 4,6 mois, respectivement). La maintenance augmente la survie globale par rapport au placebo chez les patients NPM1+/FLT3−, mais aussi chez les patients NPM1+/FLT3+ (48,6 vs 18 mois et 46,1 vs 11,5 mois, respectivement) (figure).
Voilà donc des données qui confirment le bénéfice de la maintenance dans la LAM des sujets de plus de 55 ans, y compris dans les cas les plus favorables.