Actualités en onco-urologie
Barcelone, 27 septembre - 1er octobre 2019
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Et si nous parlions de séquence pour les CPRCm
La prise en charge du cancer de la prostate a clairement été transformée depuis 2012 avec l’émergence des nouvelles hormonothérapies, du cabazitaxel, du sipuleucel-T, du radium 223 et de 2 nouvelles hormonothérapies : le darolutamide et l’apalutamide ont rejoint les rangs depuis l’an dernier.
La plupart de ces molécules sont introduites de plus en plus tôt dans l’histoire de la maladie (CHARTEED, STAMPEDE, TITAN, LATITUDE, PROSPER, SPARTAN, ARAMIS…).
Mais la question de la séquence anime toujours nos RCP et se complexifie compte-tenu du nombre de possibilités thérapeutiques, notre objectif étant que le patient bénéficie du maximum de possibilités thérapeutiques, mais surtout dans le bon ordre afin d’avoir un impact positif sur la survie et la qualité de vie.
Cette étude ambitieuse de phase III visait à évaluer l’efficacité du cabazitaxel par rapport aux nouvelles hormonothérapies (ATRA), enzalutamide ou abiratérone, chez les patients ayant progressé sous ATRA, dans l’année de l’introduction, et après docétaxel.
L’objectif principal était la survie sans progression radiologique (voir Zoom).
Cette étude est positive pour son objectif principal mais aussi en survie globale, réponse sur le PSA, sur la douleur et en taux de réponse tumorale. Et bien que 33 % des patients dans le bras ATRA en 3e ligne aient reçu du cabazitaxel, le bénéfice en survie a persisté.
