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Cancer du rein : vous reprendrez bien un peu de biomarqueurs ?
Le premier travail (abstr. 700O) est une étude ancillaire de l’essai français de phase II NIVOREN (nivolumab en situation de “vraie vie”).
Les auteurs ont réalisé l’analyse de signatures d’expression de gènes (GES) déjà utilisées dans l’essai IMmotion 150 [1] avec une signature immunitaire “T-eff“ et une signature angiogénique “Angio”. Ils ont également construit une classification immunitaire “KIC” basée sur l’analyse non supervisée du microenvironnement immunitaire et stromal. Sur une 1re cohorte de 79 patients, ils ont montré l’impact des GES T-eff et Angio sur la réponse tumorale (figure 1) et la SSP sous nivolumab, le groupe T-eff high-Angio low ayant l’évolution la plus favorable.
Il faut noter également l’impact négatif de l’angiogenèse sur l’efficacité du nivolumab chez les patients T-eff high-Angio high.
La classification KIC a permis d’identifier 5 groupes selon l’expression génique immunitaire et stromale. Là encore, les patients Immune high-Stroma low présentaient une meilleure réponse tumorale (figure 2) et une SSP améliorée par rapport aux autres groupes. Ces résultats ont été confirmés sur une 2ecohorte de validation de 105 patients.
Il est intéressant de noter que seuls 9 patients (31 %) présentaient des similitudes entre la GES “T-eff high-Angio low” et la KIC Immune high-Stroma low.
La question qui se pose en pratique est la suivante : pourra-t-on utiliser ces signatures en routine clinique pour déterminer le traitement de 1re ligne optimal entre une association IO-IO ou ITK-IO ?
Nous en sommes loin, mais on avance !
Le second travail (abstr. 701O) a exploré la faisabilité de la détection et le type d’anomalies moléculaires identifiées sur les biopsies liquides (ADN tumoral circulant) dans le cancer du rein métastatique, en utilisant des plateformes performantes de séquençage.
En bref, quasiment tous les patients présentaient une anomalie moléculaire détectable sur l'ADNtc, touchant une large variété de voies moléculaires et de gènes, parfois actionnables (BRCA, EGFR, MET, ALK, etc.).
L’analyse de l’ADNtc et celle de la tumeur sont complémentaires puisqu’elles retrouvent des anomalies communes dans seulement ~20 % des cas, mais jusqu’à ~40 % quand les échantillons sont prélevés à moins de 6 mois d’intervalle.
Persistent encore de nombreuses questions, mais c’est bien ce que nous disions précédemment, on avance…
Références
1. McDermott DF et al. Clinical activity and molecular correlates of response to atezolizumab alone or in combination with bevacizumab versus sunitinib in renal cell carcinoma. Nat Med 2018;24(6):749-57.
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