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AToM : l’éducation des patientes et un appel systématique, s’ils améliorent la situation, ne permettent pas de diminuer la venue aux urgences en cours de chimiothérapie (néo)adjuvante
Les chimiothérapies en situation (néo)adjuvante sont réalisées en ambulatoire dans la plupart des pays.
Les données des registres de l’Ontario montrent que jusqu’à 43 % des patientes consultent au moins une fois aux urgences ou sont hospitalisées durant leur chimiothérapie (néo)adjuvante.
Des données suggèrent qu’un monitoring dit proactif de gestion des toxicités (par téléphone ou par voie digitale) permettrait d’améliorer la situation.
L’équipe à l’origine de l’étude AToM avait effectué une étude pilote de gestion des toxicités par téléphone sur 2 centres en Ontario, portant sur 77 patientes. Cette étude pilote avait montré des signes encourageants de faisabilité, d’acceptabilité et des signaux d’efficacité (diminution des venues aux urgences).
L’étude AToM est l’étude de confirmation de l’étude pilote. Il s’agit d’une étude randomisée qui incluait toutes les patientes devant commencer une chimiothérapie (néo)adjuvante pour cancer du sein dans les 20 centres participants. Il y avait un premier groupe de 10 centres où l’intervention consistait en l’éducation des patientes avec la remise d’une brochure de gestion des toxicités et 2 appels téléphoniques systématiques à chaque cycle de chimiothérapie, le premier entre J1 et J3, le deuxième entre J8 et J10. Le second groupe de 10 centres qui ne modifiaient pas leurs pratiques. Les patientes remplissaient par ailleurs plusieurs questionnaires (PROs) (figure 1).
L’objectif principal de l’étude était la comparaison du nombre de venues aux urgences + hospitalisation durant le traitement et jusqu’à 30 jours après le dernier cycle de chimiothérapie entre les 2 groupes. Les objectifs secondaires étaient l’analyse des modifications des différents questionnaires de qualité de vie et différentes échelles. Ainsi, 2 158 patientes ont été incluses, 944 dans le groupe interventionnel, 1 214 dans le groupe contrôle. Les groupes étaient comparables en matière de caractéristiques cliniques.
L’étude est négative. Elle ne montre pas de différence dans le nombre moyen de consultations aux urgences ou d’hospitalisations entre les 2 groupes (figure 2).
En revanche, le groupe interventionnel a moins de toxicités de grade 3 (fatigue et douleurs articulaires principalement) et une dégradation moins importante de la qualité de vie. Il n’y avait pas de différence non plus dans les échelles d’anxiété, et de dépression. L’évaluation économique est en cours. Ces résultats montrent la difficulté des études interventionnelles en soin de support et la nécessité de les valider à plus grande échelle. L’un des points positifs est la démonstration de la faisabilité de l’utilisation des données administratives hospitalières à grande échelle.
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