Fin de l’ESMO en fanfare en uro-oncologie !

L’ESMO se termine avec de très belles études qui demain vont changer nos pratiques en cancérologie urologique. De quoi espérer, la recherche clinique avance à grands pas et c’est bien pour nos patients que nous traitons au quotidien. Beaucoup de présentations françaises qui témoignent de l’engouement pour la recherche et la cohésion entre les urologues et des oncologues/radiothérapeutes pour travailler ensemble. Nos RCP vont être passionnantes et animées.

Plus de doute sur des intensifications thérapeutiques dans le cancer de la prostate, un traitement néo-adjuvant bien conduit dans le cancer de la vessie avec le MVAC dose-dense quand cela est possible et les futures combinaisons à venir ainsi que le développement de nouvelles molécules (radio-isotopes, anti-PARP, nouvelles immunothérapies anti-LAG ou anti-TIM, traitements ciblés multiples antinectine, anti-TROP2, etc.). Même si l’intensification thérapeutique va être proposée plus tôt, il y a encore des traitements efficaces en cas de progression. Le désir de vouloir garder des molécules pour la rechute n’a pas de sens si l’association en première ligne allonge considérablement la survie de nos patients. Les soins de support vont trouver toute leur place afin d’accompagner les patients au mieux sur le plan de la tolérance de leur traitement pour maintenir une bonne qualité de vie.  

Bref, encore beaucoup de progrès cette année et un deuxième ESMO à Paris l’année prochaine! À votre créativité clinique afin de personnaliser encore plus le traitement de nos patients pour plus d’efficacité. À vos inclusions pour que la France brille encore de mille feux.