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Les Ac antiphospholipides sont-ils tous égaux en termes d’atteinte clinique ?

D’après Riancho-Zarrabeitia L et al., abstr. OP0124, actualisé

La présence d’anticorps anti-phospholipides (aPL) a été associée à un phénotype plus sévère de lupus érythémateux systémique (LES) et à certaines atteintes d’organes (atteinte neuropsychiatrique, endocardite de Libmann-Sacks, etc.). Cependant, l’association entre les différents aPL et les différentes manifestations lupiques sont mal connues.

L’objectif de cette étude réalisée à partir du registre espagnol RELESSER-T était d’analyser le phénotype clinique associé à la présence des différents aPL chez des patients atteints de LES. La positivité des aPL devait être confirmée sur un 2e prélèvement après un intervalle d’au moins 12 semaines.

Sur un total de 3 651 patients atteints de LES, 1 368 (37,5 %) présentaient au moins un aPL. Parmi ces patients, 44,9 % étaient porteurs d’un anticorps anti-cardiolipine (aCL), 27,3 % d’un Ac anti-bêta2-glycoprotéine 1 (aβ2GP) et 20,6 % d’un anticoagulant lupique (LA). Chaque anticorps était associé à des manifestations différentes (figure). L’étude confirme que les isotypes IgM ont une moindre signification clinique et que le fait d’être positif pour plusieurs anticorps majorait significativement le risque thrombotique (OR = 2,5 ; IC95 : 2,2-2,9) par anticorps positif pour la thrombose artérielle). 

Les anticorps aPL sont associés à des atteintes cliniques différentes selon leur spécificité et leur isotype. Le nombre d’anticorps aPL et l’isotype IgG prédisposent aux phénomènes thrombotiques et aux atteintes sévères du lupus (atteinte neuropsychiatrique, notamment).

Diapositive1.


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