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Thérapies ciblées non anti-TNF et grossesse : des nouvelles rassurantes pour les futures mamans !

D’après Vinet E et al., abstr. OP0225, actualisé

Au cours de la grossesse, la sécurité d’emploi des thérapies ciblées est une question importante. Il existe moins de données avec les traitements non anti-TNF. Le risque d’infections sévères chez les nouveau-nés de mères traitées par thérapies ciblées non anti-TNF pour un rhumatisme inflammatoire a été évalué grâce à une analyse de la base MarketScan (base de données d’assurance sur plus de 250 millions d’Américains). 16 490 nouveau-nés de femmes atteintes de PR (n = 4 142), de spondyloarthrite (n = 381), de psoriasis/rhumatisme psoriasique (n = 5 743) ou de maladie inflammatoire chronique de l’intestin (n = 6 731), et 164 553 nouveau-nés de femmes sans rhumatisme inflammatoire ont été appariés. 108 nouveau-nés ont été exposés à des thérapies ciblées non anti-TNFα (4 tofacitinib, 34 abatacept, 6 rituximab, 12 tocilizumab, 42 ustékinumab) et 1 611 à des anti-TNF in utero. Les taux d’infections sévères chez des enfants exposés in utero aux thérapies ciblées non anti-TNF étaient de 1,9 % (IC95 : 0,3-7,2) : 1 sous tofacitinib et 1 sous abatacept. Les taux d’infections sévères étaient comparables chez les nouveau-nés de mères atteintes d’un rhumatisme inflammatoire traitées par anti-TNF (2,3 % ; IC95 : 1,6-3,0), ou non traitées par une thérapie ciblée (2,1 % ; IC95 : 1,9-2,3), ou chez ceux nés de mères sans rhumatisme inflammatoire (1,6 % ; IC95 : 1,6-1,7).

Le risque de survenue d’une infection sévère chez les nouveau-nés de mères traitées par un non-anti-TNF au cours de leur grossesse est comparable à celui observé sous anti-TNF et proche de celui observé dans la population non exposée aux thérapies ciblés. Il faut cependant continuer à prévenir les pédiatres si le nouveau-né a été exposé à des traitements ciblés au cours de la grossesse !



 




















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