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La spondylarthrite ankylosante championne du risque de complications cardiovasculaires !

D’après Martin-Martinez MA et al., abstr. OP0002, actualisé

Les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) sont associés à une augmentation du risque cardiovasculaire. En dehors des facteurs de risque cardiovasculaire classiques, d’autres paramètres contribuent à ce surrisque.

Une étude observationnelle, prospective, multicentrique a inclus 2 234 patients souffrant de RIC (PR, SA et RPso), appariés avec 677 contrôles sans RIC, suivis dans 67 hôpitaux espagnols. L’incidence cumulée du premier événement cardiovasculaire (cardiopathie ischémique, AVC, AOMI, insuffisance cardiaque) a été estimée au bout de 5 ans de suivi dans l’étude. 81,9 % des patients sont arrivés au terme du suivi (669 PR, 610 SA, 397 RPso, 506 contrôles), avec 15 décès en lien avec un événement cardiovasculaire et 60 décès en lien avec une autre étiologie. Une plus grande incidence cumulée d’événements cardiovasculaires était observée dans le groupe RIC par rapport au groupe contrôle (40,5 ; IC95 : 36,2-44,8 versus 28,3 ; IC95 : 21,8-34,8). En analyse multivariée, en plus des facteurs de risque cardiovasculaire classiques, la SA est associée au risque le plus élevé par rapport aux contrôles avec un HR de 4,60 (IC95 : 1,32-15,99 ; p = 0,02). Une plus longue durée d’évolution du RIC est aussi associée à un surrisque (HR = 1,07 ; IC95 : 1,03-1,12 ; p = 0,002).

Cette étude “CARMA” montre qu’en dehors des facteurs de risque cardiovasculaire classiques, la spondylarthrite ankylosante et une plus longue durée d'évolution du RIC sont associées à un risque plus élevé de développer un premier événement cardiovasculaire.

Une des limites de cette étude est un biais de sélection car il s'agit essentiellement de patients ayant un suivi hospitalier.


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