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Résultat de l’étude ALTAIR à 2 ans : 57 % des patients atteignent le Q12
ALTAIR est une étude de phase IV randomisée multicentrique (40 centres japonais) visant à vérifier l’efficacité et la tolérance de l’aflibercept dans la DMLA exsudative en régime “Treat and Extend” (T&E) sur 96 semaines.
Le schéma de traitement comprenait une phase d’induction de 3 injections intravitréennes (IVT) mensuelles (Q4) d’aflibercept avec une 4e IVT en Q8 avant la randomisation en 2 groupes de T&E définis par un intervalle d’ajustement de 2 (groupe ± 2S) ou 4 semaines (groupe ± 4S).
Les critères d’ajustement de l’intervalle reposaient sur la présence de fluide sur l’OCT, une perte à 5 lettres ETDRS, une augmentation à 100 μm de l’épaisseur rétinienne centrale (ERC), la présence d’un nouveau néovaisseau ou d’hémorragie. Si le fluide était en cours de diminution, l’intervalle de traitement était maintenu. Ce dernier était compris entre 8 et 16 semaines maximum. Les caractéristiques démographiques des patients des 2 groupes étaient comparables.
Le critère de jugement principal était la variation de l’acuité visuelle (AV) à 52 semaines.
Le but de la présentation était d’exposer les résultats à 96 semaines.
Le gain d’AV à 52 semaines était de +9 lettres dans groupe ± 2S et de +8,4 lettres dans le groupe ± 4S. À 96 semaines, le gain d’AV était de 7,6 lettres dans le groupe ± 2S et de +6,1 lettres dans le groupe ± 4S.
La proportion de patients avec un gain ≥ 15 lettres ETDRS à 52 semaines était de 32,5 % dans le groupe ± 2S et de 30,9 % dans le groupe ± 4S. À 96 semaines, la proportion de patients avec un gain ≥ 15 lettres ETDRS se stabilisait à 28,5 % dans le groupe ± 2S et à 31,7 % dans le groupe ± 4S.
Parallèlement, la diminution de l’ERC à 52 semaines était de 126,1 µm dans le groupe ± 2S et de 134,4 µm dans le groupe ± 4S avec le maintien de la diminution à 96 semaines à –125,3 µm dans le groupe ± 2S et à –130,5 µm dans le groupe ± 4S.
Le nombre moyen d’IVT à 96 semaines était de 10,4 dans les 2 groupes.
Au total, 56,9 % des patients du groupe ± 2S et 60,2 % de ceux du groupe ± 4S présentaient un intervalle de retraitement ≥ 12 semaines avant la 96e semaine.
Au final, 48,8 % des patients globaux réussissaient à avoir un intervalle d’injection à 16 semaines, alors que seulement 24,8 % conservaient un intervalle d’injection à 8 semaines.
Le profil de pharmacovigilance était comparable à celui des études antérieures.