Une nouvelle classification du trou maculaire lamellaire

Depuis une dizaine d’années, il existe des controverses sur la définition du trou maculaire lamellaire, qui englobe probablement 2 mécanismes physiopathologiques différents : l’un, dégénératif, et l’autre, tractionnel. Cette confusion de définition est d’ailleurs à l’origine d’erreurs de diagnostic avec l’éventualité d’opérer des trous lamellaires dégénératifs qui ne présentent aucune indication chirurgicale, à l’inverse du trou lamellaire tractionnel (également appelé pseudotrou maculaire avec étirement des bords), et également un problème d’uniformisation de cette définition dans la littérature scientifique, avec des résultats divergents selon les équipes.

Lors de cette présentation, le Dr Hubschman est revenu sur le travail du comité scientifique d’experts international pour l’élaboration d’un consensus sur la définition en OCT du trou maculaire lamellaire. Ce panel de spécialistes vitréorétiniens a donc défini 3 entités distinctes avec des critères obligatoires et mineurs pour le diagnostic de chaque entité :

• le trou maculaire lamellaire ;
• le fovéoschisis secondaire à une membrane épirétinienne ;
• le pseudotrou maculaire.

En conclusion, un nouveau consensus international permet une amélioration du diagnostic et de la prise en charge des anciens “trous maculaires lamellaires”. Le trou maculaire lamellaire et le fovéoschisis secondaire à une membrane épirétinienne sont 2 entités distinctes.