Vacciner les garçons contre le virus HPV, un choix dans de nombreux pays

D'après Cohen R et al., abstr. WF IV-1, actualisé

Les taux de couverture vaccinale sont très élevés dans de nombreux pays qu’ils aient choisi une vaccination en milieu scolaire, comme l’Angleterre et l’Australie, ou non, comme l’Espagne et le Portugal. Nombre d’entre eux ont un programme de vaccination qui concerne aujourd’hui autant les filles que les garçons. Le Dr François Vié le Sage, pédiatre, qui présentait la session du Pr Robert Cohen, replaçait la stratégie française dans ce contexte international. 

La couverture vaccinale HPV chez les jeunes filles en France augmente très progressivement depuis 2015, mais l'idéal serait d'atteindre un seuil équivalent à celui de nos voisins pour assurer une bonne protection de la population. 

Des discussions en cours pour une vaccination des garçons en France

Le taux de couverture vaccinale des filles en France ne permet pas d’espérer actuellement une protection indirecte des garçons, et la Haute Autorité de Santé s’est positionnée récemment en faveur d’une vaccination universelle (filles et garçons), dans l’objectif de les aider à prévenir certaines conséquences de ces infections (cancer de l’anus, par exemple). Les discussions sont en cours sur les prochaines recommandations françaises concernant l’élargissement de la vaccination HPV aux garçons. Cette vaccination HPV s’est généralisée dans de nombreux pays européens tels que l’Angleterre, la Belgique, l’Allemagne… 

De très nombreuses données et études sont disponibles sur les taux de couverture et les stratégies vaccinales HPV de différents pays. La France doit se nourrir de ces expériences pour affiner sa stratégie et assurer une bonne protection de la population.

Attention, ce communiqué intègre des informations sur l’état actuel de la recherche présentées au sein du congrès EUROGIN 2019; ainsi, certaines données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités de santé françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Toute prescription doit être conforme aux référentiels ANSM et HAS en vigueur en France. Le contenu est sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de son objectivité. Communiqué réalisé à l’initiative de La Lettre du Gynécologue, avec la participation institutionnelle du laboratoire MSD.


Découvrez nos publications