Cas clinique

Une kératoconjonctivite sévère de l'enfant n'est pas toujours vernale…

La pathologie de la surface oculaire de l'enfant est fréquente. Les écueils résident en 2 points :

• la difficulté de l'examen, car la non-observance et l'inconfort pour l'enfant sont souvent source d'agitation ;

• la rareté des affections sévères de la surface oculaire qui nécessitent d'être reconnues et prises en charge de façon adaptée selon le diagnostic, mais aussi à long terme.

Ces pathologies sévères de la surface doivent bénéficier d'un traitement efficace et cortico-épargneur pour éviter les complications de ces affections qui peuvent entraîner une cécité. La prise en charge doit être ophtalmologique, mais aussi pédiatrique, visant l'optimisation de la qualité de vie de l'enfant.


Un jeune garçon, âgé de 9 ans, se présente à la consultation d'ophtalmologie au mois d'avril pour une photophobie majeure, un blépharospasme et une rougeur oculaire. À l'interrogatoire, le père précise que l'enfant se frotte les yeux de façon intense et qu'il présente des difficultés scolaires majeures du fait de ses absences répétées. Dans les antécédents, on retrouve un terrain atopique majeur avec un asthme traité par salbutamol et desloratadine . Cet enfant a présenté vers l'âge de 6 mois un eczéma atopique du nourrisson. Il est traité depuis 2 mois par un collyre antihistaminique sans amélioration…

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Liens d'intérêt

D. Brémond-Gignac déclare avoir des liens d’intérêts avec Alcon-Novartis, Allergan, Théa et Santen.