Éditorial

Surface oculaire et sécheresse oculaire


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Je remercie Nicolas Leveziel de m'avoir confié la direction de ce dossier consacré à la sécheresse oculaire, cette pathologie qui rend la vie, et parfois la vue, diffi­cile à bon nombre de nos patients, et qui, pour le praticien, reste également compliquée, en parti­culier en termes de prise en charge. Pourtant, que de progrès accomplis en ce domaine durant les 2 dernières décennies, que ce soit dans la compréhension des mécanismes pathologiques, dont la meilleure illustration est le passage du concept de syndrome (DES : dry eye syndrome) à celui de maladie (dry eye disease), mais également dans l'approche diagnostique, aujourd'hui potentiellement assistée par machine, et, bien sûr, thérapeutique, avec une cible étiologique affinée.

Ainsi, le lecteur aura, en début de dossier, un remarquable point actuel sur la définition et la classification des sécheresses oculaires, réalisé par Sihem Lazreg dans un souci constant de simplification et de synthèse.

Puis le chapitre de l'exploration, devenue aujourd'hui capitale dans l'approche étiologique, rédigé par Antoine Rousseau, permettra de faire un choix parmi les nombreux outils mis récemment à notre disposition.

Serge Doan, avec sa grande connaissance des pathologies de surface, fera le point sur la prise en charge, moderne, des dysfonctionnements des glandes de Meibomius, dont la prévalence ne cesse d'augmenter avec l'âge.

Enfin, Ammar El Ameen replacera cette pathologie dans le contexte de la chirurgie de la cataracte, où la plainte fonctionnelle postopératoire des patients est fréquente et suppose une bonne prise en charge préopératoire.

Je remercie l'ensemble de ces auteurs pour leur contribution à ce dossier qui, je l'espère, apportera connaissances nouvelles et esprit de synthèse pour le plus grand bénéfice de nos patients.



Liens d'intérêt

P.J. Pisella déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.