Dossier

Cancer du rectum avec métastases hépatiques synchrones résécables : quelle est la meilleure prise en charge ?

  • L'objectif du traitement doit être à visée curative et le traitement optimal d'un site tumoral ne doit pas compromettre le traitement optimal de l'autre.
  • La stratégie thérapeutique doit commencer par une chimiothérapie d'induction par FOLFIRINOX.
  • Après une chimiothérapie d'induction, la stratégie thérapeutique ne doit pas être dogmatique et doit s'adapter à l'étendue des 2 sites tumoraux en commençant par le traitement du site le plus évolué.
  • La stratégie thérapeutique doit être décidée en réunion de concertation disciplinaire dès la prise en charge initiale du malade mais également à chaque étape thérapeutique.

Lors du diagnostic d'un cancer du rectum, il existe des métastases hépatiques synchrones (MHS) dans 20 à 25 % des cas, qui sont résécables chez 30 à 40 % des patients [1, 2]. Bien qu'il s'agisse d'une situation assez fréquente, il n'existe que peu de données dans la littérature pour guider la prise en charge thérapeutique. Néanmoins, en France, on dispose de 2 recommandations pour la pratique clinique [1, 2]. Quand les MHS sont résécables, le traitement doit être à visée curative et la stratégie thérapeutique choisie doit permettre d'éviter que le traitement optimal d'un site tumoral puisse compromettre…

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Liens d'intérêt

S. Benoist déclare avoir des liens d’intérêts avec Merck-Serono, Roche, Amgen, Nestlé, Takeda, AbbVie, Biom’up, Sanofi, Servier, Win’up et Favre.