Dossier

ESMO 2016 - Cancers du sein

  • Dans l'étude FALCON, le fulvestrant est supérieur à l'anastrozole en termes de survie sans progression, en première ligne, avec un bénéfice plus marqué dans le sous-groupe de patientes sans métastases viscérales.
  • L'étude MONALEESA-2, évaluant l'apport du ribociclib au létrozole en première ligne métastatique, démontre un avantage très significatif en survie sans progression, réponse objective et bénéfice clinique, avec un profil de tolérance satisfaisant ; les résultats sont similaires à ceux de l'étude PALOMA-2 portant sur le palbociclib.
  • Dans PALOMA-2, les études de qualité de vie sont en faveur de l'association létrozole + palbociclib par rapport à létrozole + placebo.
  • L'étude neoMONARCH évaluant l'abémaciclib en situation néo-adjuvante démontre la preuve du concept, avec arrêt du cycle cellulaire dans les bras comprenant l'abémaciclib, versus anastrozole.

L'hormonothérapie représente la clé de voûte de la prise en charge des cancers du sein exprimant les récepteurs hormonaux. C'est le traitement de référence en première ligne métastatique en dehors d'une crise viscérale. Sur cette thématique, l'ESMO 2016 apporte des éléments marquants et la présentation de grandes études concernant le choix de l'agent en première ligne et l'association hormonothérapie et inhibiteurs de CDK 4/6.

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Liens d'intérêt

V. Diéras déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche/Genentech, Novartis, Lilly, Pfizer, Eisai, NEKTAR, AbbVie (consultante) ; Roche, Novartis, GSK, Eisai, Pfizer (intervention dans des conférences organisées par des entreprises de produits de santé).

T. de la Motte Rouge déclare avoir des liens d’intérêts avec Pfizer, Novartis, AstraZeneca, Roche, Janssen Cilag, Eisai.

J.Y. Pierga déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Novartis, AstraZeneca, Janssen Diagnostics, Amgen.