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Des difficultés pour accéder aux nouvelles thérapeutiques en France


Les thèmes développés dans cette nouvelle édition d’Expériences en onco-sénologie illustrent les développements difficiles d’accès aux nouvelles thérapeutiques. Pour l’alpélisib, ciblant les mutations de PIK3CA, une ATU avait été accordée au vu des résultats positifs en survie sans progression dans l’étude SOLAR1. Cependant, l’AMM européenne obtenue était particulièrement restrictive sur les possibilités de prescription après l’utilisation des anti-CDK, faute de données disponibles. C’était pourtant dans cette situation qu’en pratique, ce médicament était surtout prescrit, ce qui était encore il y a peu possible dans le cadre d’un accès post-ATU en France. Finalement, tout s’est arrêté en début d’année avec la décision de non-remboursement de l’Agence du médicament devant l’absence de bénéfice significatif en survie globale et un profil de tolérance défavorable, limitant les alternatives thérapeutiques avant l’utilisation d’une chimiothérapie. À l’inverse, les résultats de l’étude ASCENT ont montré un gain très significatif en survie globale de l’utilisation de l’anticorps conjugué sacituzumab-govitécan dans les cancers du sein triple-négatifs métastatiques. L’AMM européenne est en attente mais une ATU est possible. Cependant, les capacités de production du médicament, les changements de laboratoire et les priorités d’accès à certains marchés rendent quasi impossible la prescription de ce produit en France pour une durée encore indéterminée mais que l’on espère la plus courte possible. Enfin, nous revoyons dans cette édition parmi d’autres points d’actualité les résultats à ce jour décevants des inhibiteurs de CDK 4/6 en situation adjuvante, ou de substituts possibles au trastuzumab comme le margétuximab.


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