Tribune

La fin de vie en cancérologie : les directives anticipées

Le décès est devenu une maladie mortelle et non la fin obligée, naturelle de l'existence. Il faut donc bannir la mort de nos vies, comme “l'impossible du possible” ainsi que le disait E. Levinas.L'impuissance de la médecine encourage son empathie vis-à-vis du malade. De ce qu'elle ne peut corriger, particulièrement aux stades ultimes de la vie, et sa puissance – même relative –, naît un sentiment d'échec. Or ce sentiment d'échec conduit fréquemment à adopter des attitudes aussi désespérantes qu'inhumaines :l'acharnement thérapeutique ;la fuite ;le transfert dans les derniers…

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D. Sicard déclare ne pas avoir de liens d’intérêts