Dossier

Inhibiteurs de PARP : données précliniques, essais précoces, études de preuve de concept

Les inhibiteurs de PARP représentent la 1re classe thérapeutique ciblant de façon spécifique la réparation de l'ADN. Selon le concept de létalité synthétique, il existait un rationnel fort pour développer ces agents dans les tumeurs présentant une mutation constitutionnelle de BRCA. Les modèles précliniques ont confirmé le potentiel de ces agents. Les études précoces de preuve de concept ont été conduites dès les essais de phase I avec des cohortes d'extension enrichies en tumeurs BRCA mutées. La démonstration du concept a conduit au lancement rapide des études de phase III en situation avancée avec obtention d'AMM pour les inhibiteurs de PARP dans plusieurs pathologies tumorales.


Dans les années 1990, le clonage des gènes BRCA1 et BRCA2 a représenté une étape clé dans la compréhension des causes génétiques des cancers du sein. Les protéines BRCA1 et 2 sont impliquées dans les mécanismes de recombinaison homologue (HRR) permettant la réparation des lésions de l'ADN double brin. La perte de fonction de ces protéines lors d'une mutation contribue à une instabilité génomique, pouvant conduire au développement d'une tumeur. Les mutations BRCA 1 et 2 sont présentes dans environ 10 % des cancers du sein et 30 % des cancers du sein héréditaires. Les femmes porteuses de la mutation…

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Liens d'intérêt

V. Diéras déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche/Genentech, Novartis, Pfizer, Lilly, Tesaro, Eisai, Nektar, Astellas, MSD, Daiichi Sankyo, Odonate, Seattle Genetics, AstraZeneca et AbbVie.

A. Brunot n’a pas déclaré ses éventuels liens d’intérêts.

T. de la Motte Rouge avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Clovis Oncology, GSK Tesaro, MSD, Novartis, Pfizer et Roche.