Dossier

Place de la radiothérapie dans les cancers du pancréas localement avancés

Lors du diagnostic, environ 20 % des patients atteints d’un cancer du pancréas ont une tumeur résécable, 50 % ont des métastases et 30 % une tumeur localement avancée (non métastatique mais non résécable du fait d’un engainement de l’artère mésentérique supérieure ou du tronc coeliaque). Malgré des avancées en radiochimiothérapie (RCT) et l’amélioration de la chimiothérapie, les patients atteints d’un cancer pancréatique localement avancé rechutent fréquemment sous forme locorégionale ou métastatique, avec une survie médiane estimée entre 5 et 11 mois. Ces 30 dernières années, de modestes améliorations en survie médiane ont été obtenues pour ces patients traités par RCT ou chimiothérapie. Le traitement optimal de l’adénocarcinome pancréatique localement avancé reste controversé. Cet article a pour but d’évaluer le rôle de la radiothérapie chez ces patients.


L'adénocarcinome pancréatique est une des principales causes de mortalité par cancer en Occident. En France, 11 622 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2012 (1). On estime qu’en 2020, le cancer du pancréas sera la deuxième cause de mortalité par cancer (http://www.pancan.org/). Au moment du diagnostic, environ 20% des patients atteints d’un cancer du pancréas ont une tumeur résécable, 30% ont une tumeur localement avancée et 50% ont des métastases (2). [...]

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