Dossier

Résistance tumorale et immunothérapie

  • L'immunothérapie antitumorale utilisant des inhibiteurs de points de contrôle immunologique est devenue incontournable dans l'arsenal thérapeutique pour traiter les patients atteints d'un cancer avancé. Ces ­médicaments sont prescrits à un nombre de plus en plus grand de malades dans des indications de plus en plus nombreuses. Cependant, du fait de résistances primaires ou acquises au cours du traitement, seule une faible proportion de malades va in fine réellement bénéficier de son efficacité. Ces mécanismes de résistance sont abordés dans cet article, ainsi que les pistes thérapeutiques qui ­pourraient permettre de les contourner.

Des interactions constantes entre des signaux stimulants et des signaux inhibiteurs ­favorisent les réponses adaptatives contre les antigènes, tout en évitant le phénomène d'auto-immunité. Dans le contexte du cancer, les réponses immunitaires antitumorales peuvent être inadaptées. L'immuno­thérapie permet de (re)stimuler la réponse immunitaire anti­tumorale. Actuellement, les immuno­thérapies ciblant et ­inhibant les points de contrôle immuno­logique (ICI) prescrites en clinique sont des anticorps monoclonaux dirigés contre les points de contrôle présents à la surface…

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Liens d'intérêt

M. Naigeon, J. Delahousse, A. Desnoyer et N. Chaput déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.

A. Paci déclare avoir des liens d’intérêts avec Amgen, Pierre Fabre, Fresenius et Pfizer.