Mise au point

Séquence thérapeutique dans les cancers bronchiques ALK+ et survie

  • Le crizotinib, inhibiteur de l'activité tyrosine kinase d'ALK (iALK), est supérieur à la chimiothérapie dans les cancers bronchiques non à petites cellules avec réarrangement d'ALK. Le taux de survie à 1 an était de 84 % au cours de l'essai de phase III de première ligne.
  • Une résistance au crizotinib survient inexorablement. Elle est traitée efficacement par des iALK de nouvelle génération, rendant possible une séquence crizotinib-iALK de nouvelle génération.
  • Des études rétrospectives rapportent des médianes de survie à partir du diagnostic de la maladie métastatique excédant 4 ans avec cette séquence.
  • L'alectinib, iALK de deuxième génération, est supérieur au crizotinib en première ligne, ouvrant la possibilité d'une séquence alectinib-iALK de nouvelle génération avec des survies supérieures.

La découverte des réarrangements oncogéniques du gène Anaplastic Lymphoma Kinase (ALK) dans les cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) a radicalement modifié les perspectives thérapeutiques et pronostiques des patients appartenant à ce sous-groupe moléculaire représentant 5 % des CBNPC avancés. En effet, les inhibiteurs de l'activité tyrosine kinase d'ALK (iALK) disponibles par voie orale sont à la fois plus efficaces et mieux tolérés que la chimiothérapie. Le crizotinib, iALK de première génération, est le standard de traitement en première ligne (1). Si une résistance au crizotinib…

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Liens d'intérêt

M. Duruisseaux déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Novartis, Pfizer et Lilly.