Dossier

La surveillance des cancers colorectaux opérés à visée curative

Après exérèse d'un cancer colorectal à visée curative, la surveillance comprenant une imagerie hépatique et pulmonaire est certainement utile. On ne connaît pas la meilleure méthode ni le rythme idéal. Il n'y a aucun intérêt démontré d'un dosage régulier de l'ACE (antigène carcinoembryonnaire) dans la surveillance. Les récidives endoluminales et les cancers métachrones sont rares : c'est la détection des récidives loco­régionales et des métastases, notamment hépatiques, qui peut améliorer la survie. Les enjeux à venir seront d'établir des scores prédictifs afin d'ajuster la surveillance en fonction des caractéristiques moléculaires de la tumeur réséquée.


Le cancer colorectal représente un problème majeur de santé publique : il est fréquent et grave. En France, il est le troisième cancer le plus fréquent et la deuxième cause de décès par cancer. L'exérèse chirurgicale du cancer représente le seul moyen d'obtenir la guérison. Les trois quarts des patients bénéficient d'une résection chirurgicale à visée curative. Même si le pronostic s'est amélioré, les taux de survie restent très variables selon le stade ; cela s'explique notamment par la survenue d'un cancer métachrone ou d'une récidive post­opératoires. Ce risque de rechute justifie une surveillance…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

C. Lepage déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.