Dossier

Transplantation pulmonaire pour cancer pulmonaire primitif

Le cancer bronchopulmonaire est un cancer habituellement de mauvais pronostic qui constitue une contre-indication à la transplantation pulmonaire.

Toutefois, chez une minorité de malades strictement sélectionnés, porteurs d'un adénocarcinome minime invasif multifocal, la transplantation pulmonaire peut constituer une option pour le traitement de l'insuffisance respiratoire consécutive à la dissémination du cancer. Il convient toutefois de s'assurer de l'absence d'extension de la pathologie néoplasique aux ganglions du thorax ou à distance. Malgré un risque relatif de récidive estimé à 33 à 75 %, la transplantation pulmonaire peut apporter un bénéfice substantiel en survie estimé à 50 % à 5 ans. Lorsque le cancer est découvert sur l'explant, seul les cancers localisés sont associés à une survie acceptable. Toutes les autres formes de cancer bronchopulmonaire doivent constituer une contre-indication à la greffe pulmonaire.


La transplantation pulmonaire constitue le traitement de référence d'une variété de pathologies respiratoires évoluées au stade de l'insuffisance terminale chez des candidats prudemment sélectionnés. Les données annuelles du registre international de transplantation pulmonaire et cardiopulmonaire de 2015 suggèrent que près de 4 000 procédures de transplantation pulmonaires et cardiopulmonaires ont été réalisées en 2014. La médiane de survie après transplantation, toutes indications confondues, est de 5,7 ans, et la médiane de survie des patients survivant plus de 1 an, de 7,9 ans.…

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