L'artériopathie oblitérante des membres inférieurs chez la femme
- Les femmes ont un risque d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs similaire à celui des hommes.
- Les symptômes sont souvent absents, atypiques ou sous-estimés, ce qui conduit à un diagnostic aux stades les plus graves.
- La prise en charge médicale est fréquemment moins bien adaptée.
Liens d'interêts
A. Bura-Rivière déclare avoir des liens d’intérêts avec Bayer, AstraZeneca, BMS/Pfizer, Leo Pharma.
R. Martin et F.X. Lapébie n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.
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Figure 1. Nombre absolu de patients atteints d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs répartis par âge (d’après [1]).

Figure 2. Mortalité toutes causes confondues, de cause cardiovasculaire et événements coronaires sévères chez les hommes et les femmes en fonction de l’indice de pression systolique (d’après [1]).

Figure 3. Mesure de l’indice de pression systolique : rapport de la pression systolique à la cheville sur la pression systolique humérale, mesurées à l’aide d’une sonde Doppler (d’après [16]).

AOMI asymptomatique : IPS < 0,90 (figure 3).
L’ischémie d’effort est définie par la présence d’une claudication intermittente. Classiquement, il s’agit d’une douleur intense du mollet survenant à l’effort, et disparaissant rapidement au repos.
L’ischémie permanente ou ischémie critique est définie par la présence de douleurs de décubitus et/ou de troubles trophiques associés à une diminution des pressions de cheville, inférieures au seuil de 50 mmHg.