Éditorial

Le dépistage prénatal avancé non invasif dans le sang maternel sera-t-il la plus grande avancée en médecine prénatale depuis l'utilisation du distilbène ?

La convocation de ce spectre dans un éditorial n'est pas un refus borné d'un progrès technologique majeur dans notre discipline. Il est un appel à la prudence et à l'appropriation médicale non complaisante d'une offensive commerciale dont les intérêts financiers trouvent un écho naïf, voire coupable, dans une partie de la communauté médico-scientifique.Comment un test dont la sensibilité et la spécificité sont proches de 99 % et l'innocuité pour la grossesse en cours a priori absolue pourrait-il concourir à une dégradation de la qualité de notre prise en charge ? Parce que la performance technique…

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