Dossier

Hormones et risque neuro-cardiovasculaire : conseils à donner aux femmes et à leur médecin traitant

  • Avant toute prescription d'une thérapeutique hormonale, qu'elle soit contraceptive ou de la ménopause, l'évaluation du risque cardiovasculaire est indispensable.
  • Les contraceptions hormonales combinées (CHC) augmentent le risque artériel (infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral ischémique) aussi bien les 2e ou 3e génération de CHC actuellement utilisées.
  • Les contraceptions progestatives seules peuvent être utilisées dans ce contexte artériel.
  • En cas de facteur de risque artériel, notamment d'hypertension artérielle ou de migraine avec aura, les CHC sont contre-indiquées.
  • Concernant le traitement hormonal de la ménopause (THM), la voie transdermique serait probablement de meilleure sécurité d'emploi.
  • Le THM est contre-indiqué après un accident artériel coronarien ou cérébral ischémique.

Si les hormones ont permis une avancée majeure de la condition féminine, leur utilisation nécessite d'en connaître les avantages et surtout les risques potentiels afin d'optimiser la balance bénéfice/risque et de proposer des thérapeutiques adaptées en fonction du risque individuel de chaque femme. Ainsi, dans le domaine cardiovasculaire, des précautions doivent être prises avant chaque prescription. Il est indispensable de connaître l'ensemble des facteurs de risque vasculaire et l'impact des différentes thérapeutiques sur ce risque. Deux grands champs des thérapeutiques hormonales seront développés…

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